mercredi 29 février 2012

Centro Cibeles

J'ai enfin mis fin à cette quête interminable : "Qu'est-ce que c'est ce gros truc blanc place Cibéles?"  J'ai entendu, c'est la banque d'Espagne, c'est le Palais des Communications, c'est la poste, c'est un musée... Je suis allée vérifier par moi même. En fait, il s'agit du Palais des Communication, la poste se trouvaient à l'intérieur. Aujourd'hui, le Palais a été rénové, c'est devenu un centre culturel géré par la mairie. On peut voir des expositions, il y a un salon géant pour lire le journal, on peut monter tout en haut pour avoir un point de vue sur la ville (je n'ai pas pu le faire, l’accès a fermé juste avant que j'arrive, une prochaine fois.) En tout cas c'est un endroit très sympa, rien que pour lire un peu.

Le fantome de Madrid

Je n'ai rien fait de la journée, alors je poste une photo trop coool (c'est mon avis bien sur, libre à vous de penser autre chose).
Après le fantôme de l'Opéra, le fantôme de Madrid...
Bon en vrai je suis en train de me transformer en psy de famille (je n'ai pas de bonne photo pour illustrer les côté soupe au lait de ma famille d'accueil). Je suis bien contente de ne pas avoir choisie cette voie. Finalement écouter des gens se plaindre, s'emporter, hurler, se câliner toute la journée, même si c'est rigolo d'essayer de les comprendre, de les aider c'est hyper fatigant !

lundi 27 février 2012

Teleferico de las rosas

Eh oui il y a un téléphérique à Madrid, mais c'est un leurre ! Moi, toute contente en voyant les cabines (ce sont les mêmes qu'à la montagne), je m'attendais à monter un peu en altitude (j'avais même prévu un chewing gum pour la pression dans les oreilles c'est dire). Que nenni ! On vole au dessus de la ville, pour arriver à Casa del Campo, un parc gigantesque, certes magnifique mais nu (c'est l'hiver!). Oui, la vue sur le palais royal est magnifique mais bon, ce n'est pas folichon. Je suis malgré tout très contente de cette petite balade.

dimanche 26 février 2012

Plaza Mayor

En ce charmant dimanche 26 février 2012, et après une nuit assez courte, nous décidâmes de nous retrouver pour aller boire un verre en terrasse et profiter du soleil (il faisait 18° cet après midi :-) ).

On est allées s'installer Plaza Mayor, c'est là que nous pouvions le plus profiter du soleil en centre ville.

La plaza Mayor est un point important de la ville. C'était un ancien marché, puis un lieu de spectacles avec corridas, scènes d'inquisitions... C'est une très jolie place, qui aujourd'hui réjouit les touristes et les français de Madrid.

Saturday night fever

En bonne élève, je suis parfaitement le rythme de vie espagnol. Jamais levée avant 8h du matin, la sieste, les repas à horaires décalés par rapport à la France, les sorties à gogo... Je ne pensais pas que vivre à Madrid serai aussi dépaysant. Par exemple, il est assez courant que le soir en semaine, à 11 heure moins le quart, (les enfants pas couchés) on se rende compte qu'il n'y a pas de céréales pour demain et d'aller faire les courses. 

Pour faire la fête aussi, c'est génial tout est ouvert, on peut aller au resto à minuit il n'y a aucun soucis. La ville est aussi animée le jour que la nuit, la seule différence c'est la couleur du ciel et le nom des bus. 

Ce soir on est allé dans une boite de Chueca, l'Escape, et je dois dire qu'on a bien rigolé, je vous laisse en profiter.

Petit botellòn avant de sortir

Let's dance




vendredi 24 février 2012

Guernica

Guernica, les mecs j'ai vu Guernica. C'est un truc de ouf ce tableau ! Non même pas, c'est une œuvre exceptionnelle. Je suis restée dix minutes bloquées devant, happée, subjuguée. Une émotion ! Après les autres tableaux semblaient fades, sans couleur, presque sans gout. Pfiou je n'en revient pas de l'émotion que m'a transmis ce tableau. C'est la deuxième fois qu'un tableau me fait cet effet là-l'autre étant Morning after the deluge de Turner, (je vous laisse chercher) - mais c'est toujours aussi surprenant. Pourtant le tableau je le connaissais... J'en reste sans voix. 

Évidemment c'est la seule oeuvre du musée Reina Sofìa qu'on en peut pas prendre en photo, celle ci c'est une carte postale de la boutique. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.


Ah oui j'ai aussi croisé un coron dans le musée je le trouvais rigolo alors je l'ai pris en photo, ça me rappelle un peu la terre que j'ai quitté.... "Au nord, c'était les corons, la terre, c'était le charbon, le ciel, c'était l'horizon, les hommes, des mineurs de fond"




Levez la tête !

Lorsque vous vous baladez dans les vieux quartiers de Madrid, n'oubliez pas de lever les yeux, vers les balcons, vous allez être surpris. Tout est dans le détail :

Surprise !!! Les espagnoles ont caché des carrelages multicolores sous leurs balcons, il fallait y penser.

mercredi 22 février 2012

La Puerta del Sol


Comment parler de Madrid sans parler de la Puerta del Sol. Bon, alors moi en bonne lilloise qui se respecte je m'attendais à voir la réplique espagnole de la Porte de Paris. Malgré les images des indignés espagnols qui passaient en boucle au mois de mai dernier je n'ai pas reconnu la place. Hihi la gourde. 

Un peu d'histoire, tout de même. En fait, la Puerta del Sol est une des places centrales de la ville. Les rébellions du 2 mai 1808 contre Napoléon ont débuté ici, toutes les grandes manifestations madrilènes passent par ici. Le gros bâtiment en briques rouges est le ministère de l'intérieur. Quoi de mieux que cette place pour voir et comprendre ce qu'il se passe à l'intérieur de la ville, qui est située à l'intérieur sinon au centre du pays. 


Au centre, on peut admirer une statue de l'Ours et de l'Arbousier (el Oso y el Madroño) qui sont les symboles de la ville. C'est une métaphore de la croissance de Madrid et affirme l'importance du bois dans le développement du pays. Bon, OK si vous voulez. Perso je trouve qu'on dirai plutôt Winnie l'ourson cherchant comme toujours un peu de miel ( d'ailleurs cette version est plus crédible, ça illustre parfaitement le côté un peu Tanguy des espagnols.)

mardi 21 février 2012

Que de merveilles

Comme tout mardi gras qui se respecte, aujourd'hui on mange gras !

Mes lointains souvenirs de ski de fond à Morzine me sont revenus en mémoire. Les merveilles de Cécile ! J'ai donc décidé de faire découvrir une petite partie de moi et de mes souvenirs d'enfance à Marìa, Fernando et Patricia. 



Prisa, prisa, un petit mail à papi et mamie et le tour et joué.

Plus vite dit que fait, mes merveilles ne ressemblent pas du tout à celles que jadis je dégustais avec gourmandise. En même temps je n'ai pas vraiment suivi la recette hihi. Je ne suis pas la petite fille de ma grand mère et la fille de ma mère pour rien, je crois que suivre les recettes ça n'existe pas dans nos gènes. Pour vous prouve mes dire je vais vous donner la recette que j'ai reçu (déjà, il n'y a pas de proportions):

2 œufs - 1 pincée de sel .

Casser les œufs entiers dans un saladier, les battre en omelette - Ajouter de la farine jusqu'à obtenir une pâte bonne à rouler. 
Étendre très mince - cuire à la poêle dans l'huile pas très chaude - sucrer avec du sucre glace.
 
Mes merveilles étaient malgré tout très bonnes, mais vraiment différentes de mes souvenirs. 
 
Voilà, régalez vous.

lundi 20 février 2012

L'école


Eh oui les petits espagnols vont à l'école en uniforme! Ça change hein? Donc comme vous pouvez le constater, les filles sont en bleu (la blonde c'est la meilleure amie de Marìa, elle a défilé pour Agatha Ruiz de la Prada ndlr) et Fernando est en vert parce qu'ils ne sont pas dans la même école.

Le collège de Fernando est en bas de chez nous, quand je dis en bas, on voit les grilles de la fenêtre, comme ça Patricia peut le guetter quand il rentre le midi.

Moi j'emmène Marìa le matin on a 15 minutes de marche pour y aller, comme je vais la chercher le soir ça me fait mon petit sport :) C'est un collège de filles, tenu par des bonnes sœurs, déjà je plante le décors. 

On n'appartient vraiment pas au même monde. 

Le plus drôle, c'est le soir. Les cours finissent à 16h30, à 16h15, toutes les nourrices plus sud américaines les unes que les autres sont déjà agglutinées à la porte d'entrée.Puis, petit à petit, les mamans, toutes de vison et vuitton vêtues, arrivent. Seul un papa, très beau de surcroit (en même temps c'est normal, c'est un français. Je vous imagine déjà "oh quelle chauvine celle la"). La reproduction sociale de l'ancien régime est en marche. Les desperate houswives attendent leur progenitures pou en faire de magnifiques mères au foyer, mais culturées (enfin...) elles parlent français (pas moi) ça fait cultivé.

Quand la porte s'ouvre enfin, c'est la foire d'empoigne, à bas l'éducation elles redeviennent des animaux, la première à retrouver sa fille sera élue meilleure maman de l'année et les nourrices renvoyées si elles ne sont pas les premières à récupérer leur enfant. 

Bref c'est un autre monde.

dimanche 19 février 2012

El arte de la danza.

Aujourd'hui je suis allée voir El atre de la danza, un spectacle de la compagnie Victor ullate, une chorégraphe de la communauté de Madrid, au Teatro del Canal. 

C'était magnifique, j'en ai eu la chaire de poule. Le soliste, Yester Mulens, était un danseur exceptionnel. Le spectacle raconte l'art de la danse sous toutes ses formes, sous plusieurs en tout cas. J'ai adoré le spectacle, on sent dans la mise en scène une influence de Maurice Béjart (pour qui Victor Ullate a dansé). 

"La danse est une effort qui peut  exprimer par des gestes et des mouvements la vérité la plus profonde de l'être: il faut beaucoup de temps pour trouver dans le plus petit geste, la vérité absolue du mouvement." Isadora Duncan

Photos du Teatro del Canal


 Sala Verde

Carnaval

Je viens d'une ville où le carnaval c'est sacré, le carnaval de Granville c'est même une religion. A Lille, je me suis retrouvée dans une région carnavalesque. Une autre tradition mais la même volonté de s'amuser, d'intriguer, de se travestir. Le carnaval de Madrid c'est autre chose, une petite cavalcade de danseurs, quelques personnages en hauteur et des jeux pyrotechniques. Quelque velléités de se déguiser dans le public avec des masques vénitiens mais au final, rien d’exceptionnel, rien de bien folichon. On a quand même passé une bonne soirée, tout est prétexte à s'amuser :)

J'ai eu du mal à prendre des photos de la fête, soyez indulgents. 


vendredi 17 février 2012

Moi moi et moi

Aujourd'hui je suis allée au Cìrculo de Bellas Artes. C'est un centre culturel, il y a une salle de théâtre, des salles d'expositions, une grande bibliothèque, une terrasse sur le toit qui surplombe Madrid c'est magnifique, regardez

Mais surtout, il y avait une expo bizarre, sans intérêt, BAZAR de Arroyo, une figure majeur de la nouvelle figuration espagnole. En gros c'était nul. En revanche il a installé une machine a photomaton vraiment géniale. J'ai pris la photo en photo, elle est sombre à la base donc là, ça ne rend rien mais je me suis bien marrée toute seule dans ma cabine :)


Les dieux Grecs

Je me baladais tranquillement dans Madrid, le soleil brillait de mille feux et réchauffait ma peau. Tellement chaud que j'ai eu des mirages. Vous ne me croyez pas? Voyez plutôt ...


Vous le voyez le dieux grec se penchant sur cette colonne ionique?

mercredi 15 février 2012

Mon voisin le footballeur


Au fait j'ai oublié de vous présenter mon voisin...
Eh oui je suis la voisine de Santiago Bernabéu, autrement dit le stade du Real Madrid. 

C'est assez rigolo de voir les cars de touristes s’arrêter sur le parking pour le prendre en photo. Je l'ai fait aussi me direz vous mais c'était pour vous (les touristes ont peut être aussi une bonne raison). 

J'irais avec plaisir voir un match avec toutes les personnes motivées pour me rendre visite :)

mardi 14 février 2012

San Valentìn

Je profite de la Saint Valentin pour vous dire à tous que vous me manquez beaucoup. 


Je suis à Madrid depuis un peu plus de deux semaines, ça se passe très bien, je découvre petit à petit une ville dans laquelle je me sens vraiment bien. Madrid es una vìa de puta madre !
Malgré tout, je pense beaucoup à vous ( amoureux, famille, amis). Le fait est, que je vis ça toute seule. Il y a tellement de choses que j'aimerai partager avec vous ! Pas seulement à travers ce blog mais en vrai, vous me connaissez tous et savez que le virtuel n'est pas trop mon fort !
Ceci dit grâce à Mademoiselle FA, je me sens un peu moins seule, ça me rattache à vous. 
Vous me manquez

AAA

lundi 13 février 2012

Compro oro

Lorsque vous vous baladez dans Madrid, il est très fréquent de rencontrer de charmants petits personnages jaune fluo.


Ce petit monsieur a bien voulu que je le prenne en photo (mon sourire ravageur y est pour quelque chose ^^)
En fait, ces acheteurs d'or, transforment notre or en argent ! (Comme dans la pub "avec l'agent que j'ai reçu 340€ mon mari et moi nous sommes offerts des vacances" ) Sauf que là, les gars se baladent à Sol et proposent aux passants de vendre leurs bijoux... 
J'ai trouvé ça insolite, pas vous? 
Finalement Madrid c'est vraiment dépaysant !

dimanche 12 février 2012

Noches madrileñas

Mon deuxième week end dans la capitale espagnole a donné du lourd !

Après la minute culturelle du Prado hier, on s'est retrouvées a suivre des espagnols qui avaient des entrées dans une boîte gay, beaucoup de garçons se dandinant, drag queen et gogo à gogo. Je crois qu'il n'y a qu'en Espagne ou l'on peut trouver dans une boîte gay des gros dreadeux. L’Espagne c'est le mélange des genres. Déjà à Barcelone cet été j'avais remarqué les filles tatouées, piercées, habillées très tendance, très mode. C'est ça qui me plait ici. Les gens ont l'air plus libres, ils ne s'occupent pas de ce que pensent les autres.


Bref, grosse soirée ! On a fini à 6 heure du matin, pour pouvoir prendre le premier métro. Le monde dans la rue à 6 heure du matin ! Madrid est une ville éveillée 24h/24 !

Afin de vérifier cette théorie je suis sortie de nouveau samedi soir. A 5h Madrid grouillait toujours de noctambules.
Samedi soir, Breakbot mixait dans une boite. C'était génial, Bon l'ambiance de la boite moyen, à l'entrée, les videurs, les agents de sécurité... personne n'était aimable. Mais la musique !!!!! Je vous donne un petit aperçu:

Le Prado

Vendredi soir je suis allée au Prado, l'entrée était gratuite de 18h à 20h, c'est cool parce que sinon c'est 12€ l'entrée !  On y est allées un peu à la one again bistoufly, on s'balladait de salle en salle, au petit bonheur la chance. Lorsque tout à coup ...

Un tableau de Ribera assez surprenant. 

La collection du Prado est très importante, toute l'histoire de l'art espagnol y est mis en valeur, bien que l'on trouve également des œuvres flamandes, italiennes ou encore françaises .

On est tombée nez à nez avec les Ménines de Velázquez, j'étais très impressionnée. J'ai enfin pu le voir en vrai !  Mais à vrai dire, on n'a pas vraiment pu en profiter car déjà le musée fermait. Nous n'avons presque rien vu, c'est assez frustrant mais ça donne envie de revenir. Et la découverte de la petite sœur de la Joconde n'est pas le seul motif pour visiter encore et encore ce monument de l'histoire de l'art.

jeudi 9 février 2012

Fondation Mapfre

Mapfre est un groupe d'assurance espagnol. lls ont crée une fondation en 1975 dont le but est de contribuer à atteindre les objectifs d’intérêt général dans la société. Un bien grand mot me direz vous. (Je vous répondrai que c'est une phrase) Bref. En gros les objectifs de cette fondation c'est de promouvoir la sécurité des personnes (sécurité routière, santé et médecine), améliorer la qualité de vie et de l’environnement et développer l'art, la culture et la littérature. 

Nous arrivons enfin à ce qui m'intéresse. Donc en fait, la fondation a une salle d'exposition (juste à coté de chez moi). J'y suis allée faire un tour ce matin. Il s'agit d'une expo photo de Gotthard Schuh, un des photographes suisses les plus importants du XXème siècle, d'après le descriptif de l'exposition. Je dis ça parce que inculte que je suis je ne le connaissais pas.

L'exposition est une rétrospective de son œuvre qui est ma foi considérable, seule une petite partie était présente mais la Fondation Mapfre nous proposait quelques 150 clichés sur lesquels on pouvait lire le réalisme poétique de l'artiste. Oui, c'est le nom de son style et je dois dire que ça lui correspond bien.

L'exposition propose un échantillon de plusieurs de ses reportages dont un qui m'a particulièrement plu sur les mineurs en Belgique. Ces portraits sont magnifiques. 

Le monde de la nuit, les femmes, l’érotisme sont des ambiances que l'on retrouve assez fréquemment dans son œuvre qu'il soit à Sumatra, Paris, Bali ou Zurich.

J'ai réussi à prendre une photo de l'expo avant de me faire gauler par le gardien. Voyez plutôt :

mercredi 8 février 2012

Tout est bon dans le cochon

Costillas con coca cola.

Ingredients:
Des côtelette de cochon ibérique
Du Ketchup
Une canette de coca cola

Oui je sais ça à l'air dégueu, mais détrompez vous, c'est délicieux!
Il suffit de faire mariner les côtelettes avec le ketchup et le coca pendant une nuit, et le faire cuire 1h/1h30 au four à feu moyen.
Le goût chimique des produits américains disparait, les côtelettes sont caramélisées, està rico !

mardi 7 février 2012

Le matière verte

Aujourd'hui après bien des déceptions (eh oui, je suis aussi mademoiselle loose). Nous nous aventurâmes dans le parc du Retiro, énorme parc dans le centre de Madrid. Quand je dit énorme je sais de quoi je parle. Nous avancions d'un pas vif (car bien qu'il ne fasse pas -8 000°, le temps n'était pas au beau fixe). Imaginez Yohann Diniz en pleine course, vous y êtes? Eh bien mettez lui une jupe et vous nous voyez, Margaux (ma nouvelle copine) et moi parcourant même pas le quart du parc en une heure. C'est un parc gigantesque, où paon, écureuils et chats se baladent gentiment. En tout franchise, l'été ça doit être plus palpitant, dur d'oublier la ville avec tous ces travaux.  

Quelle ne fut pas notre surprise en voyant au détour d'une allée, des cerveaux ou des éponges peut être.


 "Notre cerveaux est une éponge qui s'imbibe de suggestions." Picabia
Si pour vous cet arbre est autre chose qu'une éponge ou un cerveau, faites moi signe; j'attends vos suggestions.

lundi 6 février 2012

Le musée du jambon



Parmi toutes les spécialités culinaires espagnoles en voici une que vous allez adorer ! 

Le jambon !

Ici on en trouve à toutes les sauces : le Serrano (de montagne), l’Iberico de cebo, l’Iberico seleccion, l’Iberico bellota (les cochons, élevés en plein air sont nourris avec des glands). Évidemment, nous sommes au musée du jambon, le musée le plus savoureux de Madrid. Il s'agit d'une chaîne de bar-restaurant très populaire à Madrid, dont les bouchers très fiers m'ont laissé photographier leurs étales.

Du coup petite entorse à la règle, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager avec délice, l'étalage gourmand de cette chaire fraîche dont les espagnols raffolent.

dimanche 5 février 2012

Mantra Jolie

Quels sont les deux jours de l'année qui ne servent à rien ? 

Alors ? Vous trouvez ? Je vous pose une colle n'est-ce pas? 

Hier et demain.
Hier parce que qu'il n'appartient qu'à nous et que tout le monde s'en fiche et demain parce que ce n'est pas important, ce qui est important c'est aujourd'hui. Ce que nous faisons aujourd'hui, arrêter de faire des projets que nous ne ferons jamais. 
Pensée du Dalaï Lama

Le stage de méditation de Patricia à l'air de bien se passer, c'est cool on va méditer "en famille", elle a pleins d'idées, ça va être drôle ! Je nous voit bien tous les quatre dans le salon, en tailleur, les yeux fermés "OOOooooom ! OOOooooom ! OOOOoooom ! Esprit es-tu la ? On recherche la paix intérieur tu veux bien partir ? Tu me fous un peu les j'tons !" 

Rigolades mises à part ça doit être intéressant, si en plus je me met au yoga je vais revenir complètement détendue ! ... En fait non, ils sont assez énervés dans la maison ça va être difficile :)

samedi 4 février 2012

Juego de la oca

Exceptionnellement je travaille ce week-end parce que Patricia est à un stage de méditation (entre nous, ça va lui faire du bien). Une bonne occasion pour moi de découvrir enfin les enfants sans leur maman. C'était super ! On a fabriqué un jeu de l'oie rebaptisé le "Jeu des Loulous", décoré toutes les cases, inventé pleins de gages à faire, que mola ! (traduction: quel kiff !)
J'essaie de leur apprendre que parler ça existe. Non, non ne vous inquiétez pas, ce sont des pipelettes, mais ils ne communiquent qu'en se criant dessus. Aujourd'hui on a parlé et rigolé tous ensemble c'était génial ! 

Je vous présente Fernando et Marìa avec le "Jeu des Loulous"


Je leur ai appris La Barbichette, trop mignons ! 


vendredi 3 février 2012

Las Mujeres Desesperadas

 Que frìo ! La vague de froid arrivant de Sibérie vient se jeter dans les rues madrilènes. Tout le monde tousse à la maison, Marìa n'a pas supporté le changement de température et n'a pas pu aller à l'école aujourd'hui. Me voila partie à faire des churros et des glaces (c'est de saison ! ) en pâte à modeler, hihihi c'est rigolo.

Nous avons aussi regardé la télé, le programme typique des enfants malades. J'ai regardé Desperate Housewives en espagnol ! C'est tellement drôle, déjà le doublage français me fait rire, alors imaginez en espagnol ! Plus je regardais cette série plus je me disais que Patricia était une Desperate Housewife un assez beau mélange de  :

- Bree : on doit tout protéger, la table est protégée par une nappe, la nappe par des sets de table, les sets de table par des assiettes par dessus lesquelles les enfants posent leur vraie assiette - bon pas nous parce qu'on est grande et propre - même le pain a son assiette,

- Lynett : elle est dépassée par ses enfants et par sa vie palpitante de femme au foyer tout court,

- Suzanne : elle est un peu nulle en cuisine, quand elle a su que je cuisinais (j'ai fait une tarte tatin et des crèpes en moins d'une semaine) elle a absolument voulu faire un gâteau, manque de pot elle a oublié de mettre les œufs et l'a fait cramer. Ceci dit, une fois la première couche partie, il était très bon,

- Gaby : c'est une belle femme, qui aime la mode, fait du yoga (elle est prof de yoga).

J'ai atterrit dans une série, dans la famille d'une femme au foyer désespérée. Peut être pas désespérée mais sur les nerfs. Il y a de quoi, les  temps  sont durs pour les mères célibataires même si on possède deux œufs de Fabergé ! 

J'ai aussi découvert La hora de José Mota, la série préférée de Fernando et Marìa. C'est une série avec plein de jeux de mots. Je n'ai rien compris mais je ne perds pas espoir.

Pardon ce n'est pas ma photo.

Tu disparais et tu me ramènes un kinder?


"Tu disparais et tu me ramènes un kinder?"

Cette phrase d'Intouchables, devenue culte, pourrait illustrer mon quotidien à Madrid. Je dis bien pourrait parce que 1 je ne suis pas une voleuse et 2 qu'est-ce que je foutrai d'un œuf? Je ne sais pas s'ils sont de Fabergé mais c'est tout comme. En tout cas, moi, je trouve ça très moche. Je vous laisse le loisir de vous faire une opinion.


Ils sont bizarres ces espagnols


En effet, l'hiver est la saison de la gastro, mais delà à faire un festival pour célébrer cette fiesta entérite il fallait le faire !

Je rigolais gaiement en prenant cette photo et tout le monde dans la rue se retournait pour connaitre la cause de mon hilarité. Ils en sont toujours pantois, rien de drôle à pendre la photo d'une affiche d'un festival GASTROnomique!

Je m'emmelle les couteaux



Être jeune fille au pair, c'est apprendre un nouveau mode de vie en trois jours, c'est être adoptée par une famille qui n'est pas la sienne, c'est jouer un nouveau rôle. Celui de nourrice, d'aide aux devoirs, de confidente, d'aide pour le ménage... Il faut apprendre ce rôle très rapidement, nouvelles normes, nouvelles règles, nouveau rangement du lave vaisselle. 

Tient parlons en du lave vaisselle. 

Patricia lave la vaisselle avant que celle ci n'aille prendre un bon bain moussant. Bon. Chaque couvert, assiette ou verre a sa place dans la machine. Mais surtout, elle a trois tiroirs à couverts, un pour cuisiner, un pour les repas et un pour le petit déjeuner. Deux passent encore, mais trois! D'autant plus que la différence entre les couteaux est infime, une rayure supplémentaire ou quelques millimètres en moins. Autant vous dire que je m'emmelle les couteaux.